Un jour pluvieux de septembre
Une jeune fille attends sa correspondance
Sa meilleure amie patiente avec elle
Elles n'ont pas dit mot depuis de longues minutes.
Il fait relativement froid
Autant dans leurs coeurs qu'ailleurs
Elles sont toutes les deux en émoi
Et ont aussi très peur...
Peur du départ
Peur de l'avenir
Peur de la séparation
Peur de la discorde.
Le train arrive en gare
un vent glacial se fait sentir
Elles se regardent
Toujours sans rien dire
Dans ce train, l'une monte
L'autre reste sur le quai
Des larmes coulent sur leurs joues
Cette douleur ne s'effacera jamais.
Puis le train démarre
Leurs visages s'éloignent
Leur idéal s'écroule
Et leurs vies différemment démarrent.
Malgrè tout cela
Elles savent au plus profond de leur coeur
Qu'elles ne s'oublieront pas
Mais ça ne les empêche pas d'avoir peur.
Août 2001. Erika.